Mise en page d’un livre : 5 erreurs à éviter

La mise en page d’un livre imprimé est l’une des premières choses que le lecteur regarde, après la couverture. S’il arrive à votre stand dans un salon, feuillette votre livre et découvre une mise en page amateur, il risque de le reposer sans l’acheter – même si le texte est intéressant. Il vaut mieux confier la mise en page de son livre papier à un professionnel de l’édition, qui connaît les codes du secteur et saura mettre en avant votre livre. 

Si vous décidez de faire la mise en page de votre livre imprimé vous-même, il y a 5 erreurs rédhibitoires à ne surtout pas commettre pour attirer le lecteur et lui faire acheter votre livre.

1. Choisir la mauvaise police d’écriture

Le type de police

Le choix de la police d’écriture est un élément essentiel dans la mise en page d’un livre papier. Beaucoup d’auteurs essaient de se démarquer avec une police d’écriture originale, mais c’est une erreur. Une police d’écriture trop originale va perturber la lisibilité, fatiguer les yeux du lecteur et au final le décourager. 

Il vaut mieux, pour la mise en page de votre livre, une police d’écriture simple, classique, avec sérif (les caractères sont reliés entre eux). Elle doit aussi être libre de droits pour un usage commercial. 

Chez Tourmalivre, nous utilisons Times New Roman : très connue de tous, elle offre un bon confort de lecture. Pour les livres pour enfants, nous avons choisi la police Tahoma, plus lisible et ludique pour les plus jeunes.

La taille de la police

La taille est également importante dans la mise en page d’un livre imprimé : dans les standards de l’édition, le texte est écrit en police 12. Plus grand, et le nombre de pages augmente (donc le prix d’impression aussi). Plus petit, et la lisibilité diminue. Une exception est faite pour les livres pour enfants, qui sont généralement écrits en police 14 ou plus gros pour les tout petits. 

Les titres des chapitres peuvent être écrits dans une taille de police supérieure, pour les rendre plus visibles, mais ils ne doivent pas déséquilibrer l’harmonie globale.

2. Ignorer la mise en page classique d’un livre imprimé

Dans le monde de l’édition, les conventions de mise en page d’un livre papier sont bien précises. Les lecteurs y sont habitués, et ne pas les suivre peut donner une impression d’amateurisme.

Nous vous recommandons de suivre les règles suivantes :

  • Ajouter les pages liminaires : les pages de titre (page 1), de faux titre (page 3), et de mentions légales (page 4) doivent apparaître avant le début du texte. Elles ne contiennent ni numéro de page ni en-tête
  • Ajouter une en-tête : dans la mise en page d’un livre publié en maison d’édition, les pages paires (à gauche) ont souvent comme en-tête le nom de l’auteur, et les pages impaires (à droite) le titre du livre ou du chapitre en cours.
  • Numéroter correctement les pages : la numérotation commence dès la première page mais les numéros de page n’apparaissent que quand le texte commence (page 7 habituellement). Les numéros de page sont centrés ou à droite sur les pages impaires et à gauche sur les pages paires
  • Commencer un nouveau chapitre sur une page impaire : ce type de mise en page d’un livre est très classique dans les romans, même s’il implique parfois d’ajouter des pages blanches. Si le livre et/ou les chapitres sont courts, il est possible de commencer sur une page paire.

Chez TourmaLivre, nous suivons les recommandations de la mise en page soignée d’un livre papier, pour un résultat professionnel une fois le livre imprimé.

3. Ne pas soigner la mise en forme

Certains détails de mise en page d’un livre papier peuvent faire la différence entre une apparence professionnelle et amateure. Même si le lecteur ne sait pas repérer exactement ces détails, il y est habitué : en leur absence il risque de ressentir un sentiment d’inconfort, et peiner à continuer sa lecture.

Lors de la mise en page de votre livre imprimé, nous vous recommandons de prêter attention à ces éléments :

  • les sauts de lignes intempestifs. Sauf changement de scène ou de chapitre, il n’y a normalement pas de saut de ligne entre les paragraphes
  • le retrait en début de paragraphe. La première ligne d’un paragraphe est légèrement en retrait (0.5cm) pour améliorer la lisibilité. N’utilisez pas la touche tabulation, qui crée un retrait bien trop important !
  • les tirets. Si votre texte comporte des dialogues, vous devez désactiver la liste à puce automatique de votre traitement de texte et remplacer le tiret court (-) par un tiret cadratin (—) (code Alt + 0151 sur votre pavé numérique)
  • les césures. Pour la mise en page de votre livre papier, le texte sera justifié (toutes les lignes se terminent à droite au même endroit). Pour une belle harmonie visuelle, activez les césures (coupures entre les mots) mais vigilance : un mot ne doit pas être coupé entre deux pages ou être le dernier d’un paragraphe
  • les veuves ou « lignes creuses ». Une ligne veuve est la dernière ligne d’un paragraphe apparaissant isolée en haut d’une page. Il est recommandé d’éviter les lignes creuses, à la fois pour l’harmonie visuelle et le confort de lecture. Il faut pour cela jouer sur l’espacement entre les caractères

Chez TourmaLivre, notre maquettiste soigne la mise en page du livre de chaque auteur et intègre toutes ces subtilités.

4. Mal intégrer les images

Des conséquences importantes

Si votre livre contient des images, leur intégration est une étape essentielle. Un mauvais ajout des images peut avoir des conséquences comme :

– Un déséquilibre visuel, qui donne l’impression d’un livre amateur

– Des images floues, ternes ou avec des bords coupés

Les recommandations à suivre pour la mise en page de son livre

Le placement des images peut être assez complexe, surtout si vous n’utilisez pas un logiciel dédié. Vous devez faire attention aux éléments suivants :

– Les images utilisées doivent être en haute résolution (300 dpi minimum) pour éviter un effet flou ou pixelisé à l’impression

– Si vos images prennent une page complète, vous devez ajouter des fonds perdus et l’indiquer à l’imprimeur

– Si vos images sont en couleur, vous devez les convertir au format CMJN pour l’impression

Chez TourmaLivre, nous avons mis en page de nombreux livres avec des illustrations, y compris des livres pour enfants comme « Les aventures de Cochon Touron ».

exemple de mise en page d'un livre pour enfants

5. Utiliser Word pour la mise en page de son livre

Microsoft Word est un logiciel de traitement de texte, mais il n’est pas du tout adapté à la mise en page d’un livre imprimé de façon professionnelle. S’il est utilisé par certains auteurs auto-édités, toutes les maisons d’édition utilisent un logiciel dédié, comme InDesign. 

Il est possible d’atteindre un résultat correct pour la mise en page de son livre avec Microsoft Word, mais cela demandera de nombreuses heures de travail et des compétences techniques pointues. Les problèmes rencontrés sont souvent les suivants :

  • Très mauvaise gestion des images : difficulté à les positionner correctement, déplacements intempestifs, pas de contrôle de la couleur et de la qualité
  • Gestion des sections complexe : mauvaise numérotation des pages, pages blanches difficiles à insérer, peu d’adaptabilité
  • Faible fiabilité : erreurs qui n’apparaissent qu’une fois le fichier converti en PDF, visualisation mal adaptée au livre papier, peu de personnalisation des détails

Pour toutes ces raisons, nous vous recommandons d’investir dans un logiciel dédié pour la mise en page de votre livre ou de faire appel à une maquettiste professionnelle qui maîtrise déjà ce genre d’outil.

Chez Tourmalivre, nous proposons la mise en page standard de votre livre papier pour 60€ TTC. Vous pouvez ensuite faire appel à nos services d’impression pour recevoir votre livre chez vous, prêt à être partagé au plus grand nombre.

Vous avez un projet de publication ? Contactez-nous pour en discuter.

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